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Sémantique, affects... politiques

La campagne des législatives françaises suite à la dissolution (juin 2024) fourmille de prises de positions partisanes où les affects semblent bien plus décisionnaires que la raison. C'est habituel, j'en conviens. Albert Camus, grand philosophe et pris Nobel, déclare en pleine guerre d'Algérie, suite à la question d'un étudiant algérien :

« J’ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s’exerce aveuglément, dans les rues d’Alger par exemple, et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. » (propos rapportés par le journaliste du Monde Dominique Birman)

Camus dira par la suite que sa mère est pour lui la plus grande cause qui existe au monde. On pourrait défendre les deux, mère et justice ; et l'on ne voit pas bien comment une hiérarchie pourrait se justifier entre amour filial et droit à l'indépendance d'un peuple colonisé qui n'a d'autre possibilité - dans le cadre politique de l'époque - que celle de prendre les armes. Ses affects pour son pays natal (et sa mère) ont passablement obscurci sa réflexion sur ce sujet précis alors que par ailleurs il était contre l’utilisation de la force pour maintenir les colonies... tant qu'il ne s'agissait pas de l'Algérie ou vivait encore sa mère.

Plus généralement, concernant nos affects et notre surestimation/intolérance "naturelle" (biais de confiance excessive) en lien avec les oppositions droite - gauche :

"Les études en psychologie sociale montrent invariablement que plus les personnes sont de droite, plus elles sont intolérantes (racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme). À l’inverse, plus les personnes sont de gauche, plus elles sont tolérantes. Cette différence entre les personnes de gauche et de droite s’observe jusqu'au phénomène de déshumanisation, un mécanisme psychologique par lequel des personnes sont perçues comme moins « humaines » et, par conséquent, ne sont pas pleinement prises en compte sur le plan moral." (1)

Ce qui devrait tempérer, sinon invalider la mise dos à dos au sommet de l'état (Macron) des "extrêmes" de gauche et de droite. Un début de "ni ni" au second tour visant spécifiquement le R Haine et LFI, le tout repris en cœur par des responsables Macronistes et des LR dont Bruno Le Maire, Aurore Bergé, Édouard Philippe, Jean-Pierre Raffarin qui s'était illustré avec sa saillie concernant "la France d'en bas" en 2002 ; et notre nouveau Premier Ministre Michel Barnier qui - sitôt en place - déclare bien vouloir "écouter les gens d'en bas", ce qui rappelle étrangement "les gens qui ne sont rien" du patron Macron ou encore le "nettoyage au Karcher" des vermines de cité par Nicolas Sarkozy. Et puis Mme Braun-Pivet qui, du haut de son perchoir, nous assène : "Moi, je parle toujours à l'intelligence des gens", soit une pitoyable manipulation en forme d'insulte pour qui ne serait pas en accord avec ses propos. Elle demande probablement le QI des interlocuteurs avant de leur adresser la parole. Malheureusement, son hubris personnelle pète plus haut que son QI. Quant au nouveau ministre de l’intérieur Bruno Retailleau qui estime dans le JJD que « l’Etat de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » : bravo ! Voir l'analyse malheureusement pertinente du Dr en science politique Clément Viktorovitch (https://www.youtube.com/watch?v=n-7UHOb0HnY).

Le même B. Retailleau avait qualifié les Français issus de l’immigration de « Français de papier ». La bonne nouvelle est qu'une fois qu'on a touché le fond, on devrait pouvoir remonter...

Ce surplomb permanent de ceux qui ont eu plus de chance est tout bonnement insupportable quand on sait à quel point les "mérites" et autres "talents" ne sont en fait que le résultat de déterminants favorables, et non la qualité d'un libre arbitre d'exception... qui ne sautait exister (voir https://illusionlibrearbitre.blogspot.com/2024/05/libre-arbitre-quesaco.html). Et dire que certains  - probablement d'affreux bolcheviques - perçoivent ici et là un mépris de classe endémique à droite ! Il ne manque plus que le soviet avec son couteau entre les dents, histoire de faire peur, vrai bon levier pour dissoudre la réflexion après avoir dissous l'Assemblée Nationale. 

Sans doute J.L Mélenchon quand il avait encore sa moustache

Car en politique, tout naît de la peur comme nous avait prévenu le philosophe Hobbes (écouter https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/avec-philosophie-emission-du-mardi-27-aout-2024-5453059).

 Les discours de Trump, la chaîne CNews ("C" pour catholique) - et bien d'autres - se sont spécialisées dans la haine des autres et l'entretien d'une peur quotidienne : vous voyez bien qu'il vous faut un homme providentiel, un sauveur autoritaire, un apprentis dictateur façon Trump !

La position du NFP de se désister lorsqu'il arrive en troisième place lors du premier tour a eu le mérite de la clarté et de la préservation d'un "bouclier républicain". La position du Président Macron, de François Bayrou et de beaucoup d'autres - excepté Gabriel Attal - de ne se désister qu'au "cas par cas" avec 50 nuances de Front Républicain : indigne.

Pour ces responsables politiques et commentateurs agitant le chiffon rouge de la peur, la question semble être : la France Insoumise fait-elle "vraiment" partie du "cercle républicain"?

Comme nous disait finement le philosophe des réseaux sociaux : "la question, elle est vite répondue" puisque le Conseil d’État a classé LFI dans le bloc de « la gauche »* et non de l'extrême gauche comme certains le prétendent, dont des journalistes comme Apolline de Malherbe, neutralité déontologique oblige, qui veut réformer le Conseil d'Etat sur son compte X : "Devons nous, en tant que journalistes, nous contenter de répéter ce qu'affirme le Ministère de l'intérieur, avec le tampon du Conseil d'Etat ?" Le respect des institutions est de quel côté ?

En effet - à la demande du R Haine qui cherchait à consolider sa "normalisation" - le Conseil d’État dans sa décision du 11 mars 2024 a tranché en considérant que LFI, tout comme le Parti communiste français, faisaient partie du bloc « gauche », et non "extrême gauche". Belle tentative de la part du R Haine. Ratée. Dont acte... Acte officiel sur lequel s'assied une grande partie du centre et de la droite, dite pourtant "républicaine", mais qui ne tient compte du Conseil d'Etat que lorsque ce dernier approuve des convictions droitières. 

Cette gauche a garanti à maintes reprises un barrage efficace contre un Front National fondé par de "bons" français xénophobes, antisémites, racistes, homophobes, chrétiens anti-musulmans et contre les francs-maçons, pour l'Algérie française et contre le Général De Gaule (Jean-Marie Le Pen avait tenté de faire évader le cerveau de l’attentat du Petit-Clamart)**. Plus quelques rescapés des Waffen-SS, poujadistes et autres nostalgiques de l'Action Française. On traite néanmoins certains membres LFI comme des antisémites lorsqu'ils s'émeuvent du massacre des palestiniens (45.000 morts dont environ 30.000 femmes et enfants sans rapport avec les crimes du Hamas) alors qu'aucun de ses membres n'a été condamné pour antisémitisme, à l'inverse du Front National - matrice du R Haine - avec son ex-dirigeant condamné à maintes reprises***. 

Dans un retournement de veste spectaculaire du fait notamment d'une détestation encore plus vive envers les musulmans, la droite et l'extrême droite sont devenus des pourfendeurs de l'antisémitisme (tant mieux), au point de soutenir à tord becs et ongles le gouvernement d'Israël dans la perpétuation du massacre de Gaza. Personne à droite ne semble vouloir faire une différence entre la politique d'un gouvernement et les considérations antisémites des plus débiles. Netanyahou, le nouveau Dreyfus selon lui-même, est soutenu cette fois-ci par une droite (!!) se disant républicaine.

Ce bastion bien connu de l'antisémitisme - la Cour Pénale Internationale - a eu le malheur d'émettre un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou. C'est nouveau : en France, on peut être poursuivi pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », et bénéficier du soutien de partis politiques. Du moins, du R Haine et des Républicains. C’est le cas du député LR Philippe Juvin, qui reprend mot pour mot la défense de Benjamin Netanyahu. « À votre question, « faut-il ou non arrêter M. Netanyahu s’il venait en France ? », la réponse est non, évidemment », a-t-il estimé sur Sud Radio, dénonçant des « institutions internationales » qui « brillent par leur anti-israélisme primaire ». Un avis que partage son collègue du Rassemblement national Philippe Ballard. Pour cet élu lepéniste, il « serait ubuesque, délirant » que la France exécute le mandat de la CPI. La droite est pour les peines planchers des voleurs de pommes mais aussi pour la relaxe des responsables de massacres de masse - sous couvert de légitime défense - assassinant femmes et enfants. Il faut dire qu’ils sont tous complices du Hamas puisqu’ils habitent Gaza. Mais le respect du droit international est fort heureusement un élément central du discours diplomatique de Paris, comme l’a noté sur LCI l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin. 

« La France a déjà répondu. Elle appliquera — et elle l’avait déjà annoncé par la bouche de M. Séjourné — bien évidemment la décision de justice par la Cour pénale internationale »

... a expliqué l’ancien Premier ministre, soulignant que la France perdrait en crédibilité (particulièrement sur le dossier ukrainien) si elle balayait d’un revers de main le respect des règles internationales.

Selon la définition de l'historien Jean-Etienne Dubois dans son ouvrage l’"Extrême droite française", ces partis sont « des organisations qui contestent le système politique républicain et démocratique (anti-électoralisme, antiparlementarisme, aspirations autoritaires, etc.) et/ou le caractère universel des valeurs républicaines de liberté et d’égalité". Peut-on décemment classer les représentants et électeurs de LFI dans cette catégorie idéologique ? 

Cette idée que les extrêmes se rejoignent, appelée « la théorie du fer à cheval », est une formule dont le but est surtout tactique afin d’empêcher les alliances et casser une dynamique électorale.

Malgré de gros efforts épigénétiques de circonstances,  l'ADN (Autoritarisme / Discrimination / Nationalisme) du R Haine n'a guère changé si l'on tient compte des dérapages**** de militants aux propos de plus en plus "décomplexés" depuis quelques prémisses de victoire, en fait une belle tache sur la "cravate" du nom de la tactique déployée à la chambre des députés pour faire office de respectabilité. L'habit ferait-il enfin le moine ? Rien n'est moins sûr.

Et le R Haine ne fait pas partie de "l'arc républicain" puisqu'il remet notamment en cause nos bases constitutionnelles en prônant la préférence nationale et l'abolition du droit du sol.

Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Pour Aurélien Dubuisson, chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po, la classification de LFI comme appartenant à l'extrême gauche est une erreur provoquée par la droitisation de l’échiquier politique ces dernières années. La dé-diabolisation progressive du R Haine a permis l'ouverture d'un champ politique à la droite de l'extrême droite : le parti Reconquête fondé par Éric Zemmour. Marine Le Pen devient tout compte fait "modérée" en comparaison du nouveau venu, soit une belle exploitation de la fenêtre d'Overton (vidéo ci-dessous).

On entend partout que la France serait à droite... selon les décideurs politiques de droite (Sarkozy, Ciotti, Pécresse, Bertrand, Barnier...) ; ce qui n'est pas l'avis de tous, notamment du docteur en sciences politiques Vincent Tiberj dans son livre "La Droitisation française, mythe et réalités" (voir https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-michel-barnier/grand-entretien-la-france-est-elle-de-droite-les-donnees-ne-vont-pas-dans-le-sens-de-ce-qu-on-entend-repond-le-politiste-vincent-tiberj_6779122.html et/ou https://www.youtube.com/watch?v=R4SU1UC1408).
Mais pour nommer contre toute attente un Premier Ministre de droite - sans plus de sécurité concernant une majorité de gouvernement que l'option Lucie Castets - il faut bien rabâcher ce mantra : la France est de droite !
Et quand on hésite entre "coalition" et "cohabitation" gouvernementale suite à la nomination de Michel Barnier, autant bricoler un néologisme : la "coalitation" ! Bel effort pour masquer autant que possible la réalité d'une coalition entre macronisme et LR. Dans le même ordre de manipulation sémantique et d'élément de langage, je propose le mot "coagulation", soit la formation d'un caillot instable qui risque bien de migrer vers le cerveau de Marianne.

Et des extrêmes, on peut même en retrouver... au centre de l'échiquier politique selon Pierre Serna, professeur d'histoire spécialisé dans la Révolution français :

"En se plaçant au-dessus des partis, le président Macron abuse d’une recette éprouvée depuis 1793. Le pouvoir exécutif, en la personne d’un sauveur, supplante le pouvoir législatif au risque de fragiliser la démocratie représentative. La modération du centre est censée constituer une réponse aux postures de droite et de gauche, repoussées aux extrêmes. La saison des tourne-veste prétendant inventer une nouvelle morale politique pour légitimer leur renoncement répète les crises françaises de la politique depuis 200 ans. La vie politique n’est pas bloquée par une lutte handicapante entre droite et gauche mais par un poison sournois ; celui d’un extrême centre qui vide de sa substance démocratique la République en la faisant irrémédiablement basculer dans l’autoritarisme." (L’extrême centre ou le poison français - 2024 - https://gavrochemedia.fr/extreme-centre-entretien-serna/pierre-cazemajor/)

Trop de journalistes - qui se déclarent "neutres" - véhiculent des éléments de langage sans les questionner. Pour BFM TV et autres médias, le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR) a des "positions fermes sur la sécurité et l'immigration" ; ce qui sous-entend de facto que les autres (la gauche évidemment) auraient des "positions molles". C'est ce même Bruno Retailleau qui veut supprimer l'AME (Aide Médicale d'Etat pour les étrangers en situation irrégulière), qui s'est positionné contre le mariage pour tous, pour les peines planchers, pour déroger au droit européen en matière d’immigration et élargir le champ du référendum, propositions retoquées par le Conseil d'Etat... On pourrait donc considérer que Bruno Retailleau a une position "molle" concernant les droits humains, là où la gauche est "ferme". Mais ce n'est jamais ce qui vient à l'esprit des journalistes "neutres". Toujours le même Bruno R. nous déclare que "les immigrés en situation irrégulières n'ont pas vocation à rester sur le territoire français". Sans débattre du fond, on peut remarquer le choix du terme "vocation" qui est ici tordu pour adoucir le propos. C'est beau une vocation. Mais c'est justement selon Larousse "une "inclination, un penchant particulier pour un certain genre de vie, un type d'activité", et c'est bien ce que souhaitent ces immigrés ! Ils ont justement "vocation" à rester, c'est tout le problème ! 
Autant parler de “réduction de personnel” au lieu de “licenciements”, de "maintien de la paix" ou d'une "opération spéciale" quand il s'agit de guerre... Quelle est donc cette pathologie singulière très partagée qui fait considérer les citoyens comme étant des abrutis ? 
Dans le même ordre de manipulation langagière pour travestir la réalité : https://illusionlibrearbitre.blogspot.com/2024/07/changer-les-mots-ou-changer-la-realite.html.

Toujours dans le dessein de brouiller les pistes à son avantage, le mantra "pas question d'augmenter les impôts" que l'on nous assène tous les jours - du centre à l'extrême droite - semble constituer une menace qui toucherait tout le monde, même ceux qui ne payent pas d'impôts. Il s'agit en fait de taxer les plus riches (individus et entreprises) et non la classe moyenne !

Voir cette vidéo sur la guerre des taxes et des impôts :


Sur le fond, les "mérites" et autres "talents" qui légitimeraient la richesse ne sont en fait que le résultat de déterminants favorables, et non la qualité d'un libre arbitre d'exception... qui ne saurait exister (voir Libre arbitre : QUEZACO ?).

Enfin, ce n'est pas ce que nous disent les milliardaires, dont Xavier Niel qui nous a fait son show à l'Olympia  intitulé "Comment devenir milliardaire" (18/09/2024).


Selon lui (prenez des notes), il faut en passer par la case prison (recel d'abus de bien sociaux, Minitel rose, sex-shops, « peep show », proxénétisme) et flirter - sans les dépasser - avec les lignes jaunes des lois et règlements, le tout dans une prestation façon rock star assortie de quelques blagues potaches (comme il est sympa, si proche tout compte fait !)...
Pour devenir milliardaire (en dehors de l'héritage pur et simple), il faut avoir des idées - visionnaires si possible -, être tenace, tomber souvent de cheval et se remettre toujours en selle, constituer une équipe idéale prête à travailler jours et nuits comme soi-même, avoir de la chance... 
Mais ce n'est pas suffisant.
Il faut surtout, au fur et à mesure que l'entreprise devient rentable, prendre un peu (beaucoup) sur les salaires des collaborateurs, faute de quoi l'enrichissement (le premier milliard !) serait hors de portée. Ce qui rend malheureusement impossible l'injonction "tout le monde peut devenir milliardaire", car si chacun prend sur le dos du collaborateur voisin... d'autant que les ressources du monde sont limitées...
Et puis, même si cet enrichissement (milliards !) est du point de vue philosophique matérialiste totalement injuste, il ne faudrait pas que la fiscalité récupère les fruits de ce vol légal ; d'où pérennisation des paradis fiscaux qu'on nous avait promis de supprimer, optimisations et niches, Flat Tax, suppression de l'ISF, délocalisations et expatriations fiscales, pacte Dutreil lors des donations et successions, sociétés écran, rachat d'actions de l'entreprise par l'entreprise elle-même afin de faire monter les cours et donc sa propre richesse personnelle dépendante du montant des actions en bourse (hausses de BPA, de dividende et de cash flow par action)...

Par exemple - au hasard - cette belle augmentation du cours (4 %) après l'annonce d'un rachat d'actions dans la grande distribution :

J'espère que vous avez bien pris note de ces révélations et vous remercie par avance de bien vouloir me faire parvenir 5 % de votre premier milliard obtenu grâce à mes conseils (5.000.000, une bagatelle).

Pour en revenir à la politique politicienne, il serait effectivement temps de "parler à l'intelligence des gens" en commençant par arrêter de les prendre pour des imbéciles qui n'auraient pas de mémoire. Le Président Macron a par deux fois déclaré que le choix des français "l'obligeait" au changement et au partage du pouvoir avec prise en compte du suffrage des Français (Lettre aux Français en juin 2024 et discours devant le Conseil d’État en septembre 2024) : il nous a finalement bricolé sur mesure un marchepied en faveur du R Haine. 
Les convictions ne seraient plus que du vent animant des girouettes ? 
"Ce n'est pas moi qui tourne, c'est le vent" se dédouanait Edgar Faure en son temps. 
Il est vrai qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... 
C'est que j'ai toujours pensé !


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(1) https://theconversation.com/intolerance-violence-il-ny-a-pas-dequivalence-entre-extreme-droite-et-extreme-gauche-232622

*  https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000049267171

** https://www.leparisien.fr/politique/jean-marie-le-pen-avait-monte-un-plan-pour-faire-evader-le-cerveau-de-l-attentat-du-petit-clamart-14-07-2018-7820358.php

*** En 1991, il a été condamné à une amende de 1,2 million de francs (environ 183 200 euros) pour avoir déclaré que les chambres à gaz étaient “un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale” sur RTL en septembre 1987.

Injure publique : En 1993, il a été condamné à 10 000 francs d’amende (environ 1 524 euros) pour avoir utilisé l’expression “Durafour crématoire” dans un jeu de mots avec le nom du ministre de la Fonction publique, Michel Durafour.

Provocation à la haine : En février 2005, la cour d’appel de Paris l’a condamné à 10 000 euros d’amende pour des propos tenus en avril 2003, où il prédisait que les Français “raseront les murs” si le nombre de musulmans en France atteignait 25 millions.

Racisme et antisémitisme : Le 30 août 1996, il a déclaré croire à “l’inégalité des races”, ce qui a provoqué un débat sur l’interdiction du Front National.

**** https://www.20minutes.fr/politique/4098264-20240626-legislatives-2024-dizaines-candidats-rn-derapent-reseaux-sociaux

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Et pour aller plus loin, le livre "La dernière blessure" centré sur la notion du libre arbitre (illusoire)... en cliquant sur l'image ci-dessous